Maison du Patrimoine et des Traditions Brigasques

26 avenue du Général De Gaulle 06430 La Brigue
26 avenue du Général De Gaulle 06430 La Brigue
Le musée permet de mettre en scène la vie d’antan (siècle dernier) et des traditions brigasques, une immersion ludique et authentique. Espaces décorés avec soins avec guidages sonores… Un lieu où se croise art et traditions.
Ce musée témoigne de la vie quotidienne d’autrefois en offrant un éventail complet des activités traditionnelles locales, comme l‘apiculture, l’agriculture, les activités forestières et vinicoles ainsi que l’élevage de brebis et la fabrication de fromages. Le dernier étage de la Maison du Patrimoine abrite le Musée des Orgues Historiques et retrace la richesse des églises de la vallée de la Roya et de la Bévéra en matière de patrimoine organistique.

La visite :

NIVEAU 1
ESPACE 1 – ZONE 1

La salle réservée à l’Apiculture présente l’évolution de la ruche dans la zone 1,
des « bruscs » (troncs creusés) où s’installaient les abeilles. Ce type de ruche comportait un inconvénient majeur pour l’apiculteur, car celui-ci était dans l’obligation de tuer l’essaim avant de récolter le miel ;
puis un brusc évolué avec une partie rehaussée (technique rendue possible par l’évolution de la construction de la ruche (en planches)
et enfin les divers types de ruches modernes portant le nom de leur concepteur (DADANT, VOIRNOT, LANGSTROTH…)
on peut voir aussi une ruche « éclatée »

ESPACE 1 – ZONE 2

Autre partie intéressante de cette pièce réservée à l’apiculture (Zone 2) une reconstitution de la « cà d’arbinée » (un rucher) typique de la Haute Roya (la commune de La Brigue en compte plus de 48) Cette construction en pierre sèches en forme de fer à cheval est le plus souvent exposée plein Sud.
Elle avait de multiples fonctions :
- elle servait d’abord d’enclos fermé protégeant les ruches des prédateurs (ours, blaireaux… et des voleurs.
- mais aussi l’enclos servait à protéger les ruches des intempéries (vent, neige)
- de plus l’espace restituant la chaleur permettait un développement plus précoce de la ruche au printemps.

ESPACE 1 – ZONE 3

Dans la zone 3 une vidéo présente la conduite du rucher en décomposant les travaux d’approche de l’apiculteur avant et pendant son intervention (tenue, enfumage, présentation d’un cadre de miel avant et après la miellée. Cette vidéo est complétée par l’observation d’une ruche vivante.

ESPACE 1 – ZONE 4

Enfin dans la zone 4 réservée à l’extraction du miel, une vidéo présente les différentes étapes de la récolte de celui-ci depuis le rucher jusqu’à la mise en pot avec la mise en valeur des phases suivantes : (désoperculage, extraction, filtrage, maturation, remplissage des pots).

NIVEAU 1
ESPACE 2

La reconstitution de la « Maison Brigasque » se limite à deux pièces essentielles : la cuisine et la chambre.

ZONE 1
La pièce principale, « lieu de vie », servant de cuisine, salle à manger, « lieu de séjour » où vivait toute la famille parfois jusqu’à quatre générations.

Les activités s’articulaient autour de trois pôles :
- l’âtre qui servait à chauffer la pièce, mais aussi à cuisiner et à éclairer.
- la cuisine avec le potager équipé d’une sorte de brasero, qui rempli des braises de la cheminée, permettait de maintenir les aliments au chaud.
Souvent cet équipement était complété par la « stua » (cuisinière à bois) présentant l’avantage d’avoir une réserve d’eau chaude permanente.
- sur la table de la pièce sont présentés les aliments de base :
Le pain fabriqué à la main à partir de seigle, de farine, récoltés durant les moissons familiales et cuits au four communal (voir réplique de celui de Morignole dans la cour).

Le « minestrone » plat de base composé des différents légumes de saison avec ajout éventuel de pâtes. Autres mets incontournables : souvent plat unique : les pâtes fraîches, les « merda de can », les quiques, les gnocchi ; les macaroni et les célèbres sugelli (oreillettes).

La viande n’était pas quotidiennement présente. Elle n’était consommée qu’à titre exceptionnel (les jours de fête) et provenait essentiellement de l’élevage familial (poules, lapins….).

Les « laitages » se limitaient au fromage de brebis ou de vache, le « brous » fabriqué à partir de la fleur du lait, pouvait se consommer frais ou en condiment (version plus forte).

La consommation de fruits se limitait à ceux de la nature selon les saisons : cerises, fraises, framboises, pommes (la pomme de La Brigue était très recherchée sur les marchés), châtaignes, noix, noisettes et raisins. De nombreuses familles vivaient en autarcie alimentaire.

ZONE 2

La chambre à coucher
Une jeune brigasque vient d’accoucher (les naissances avaient lieu à la maison, le taux de mortalité infantile était assez élevé).
On peut remarquer les draps rayés du lit.
Il n’y avait pas de salle de bains, la toilette se faisait dans la chambre ou la cuisine.

La table de nuit « abritait » le pot de chambre servant à uriner, ustensile complété par le seau recueillant les matières fécales qui, ensuite, servaient d’engrais pour le jardin potager.

Les symboles religieux (crucifix, rameau d’olivier), les portraits de famille étaient très fréquents dans les chambres à coucher occupées souvent par plusieurs générations.
Cet établissement est Accueil Vélo et propose des services spécifiques aux cyclistes.

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